Les Ateliers Coaching

Conseil et Coaching Développement personnel - Confiance en soi

« La confiance en soi se construit goutte à goutte, ne la laissez pas se perdre par litres »

La définition du dictionnaire de la confiance en soi :

Belle assurance que l’on peut avoir en ses ressources propres ou en sa destinée. Avoir confiance en soi, en ses forces, en son jugement, en son étoile. Je perds l’enthousiasme et la confiance en moi-même, qualité sans laquelle on ne fait rien de bon (Flaubert, Correspondance, 1865, p. 175):

Sentiment de sécurité qu’éprouve celui qui compte sur lui-même. Un homme plein de confiance. Confiance en soi, assurance que donne à quelqu’un le sentiment de ses capacités, de sa valeur. Espérance ferme que l’on place en quelqu’un

Sentiment d’assurance que donne la foi en l’avenir. Ce succès lui a redonné confiance. Après son échec, il a vite repris confiance. Aborder un examen, une épreuve avec confiance.

Autres définitions :

 • Selon le psychiatre Christophe André, l’estime de soi désigne ce rapport intime à soi, ce jugement sur soi-même souvent secret (on ne le dévoile pas aux autres) et parfois inconscient (on ne sait pas toujours clairement où l’on en est).

Avoir une bonne estime de soi, c’est donc bien se connaître, et s’accepter avec ses défauts et ses qualités. « Sur un plan intime, avoir confiance en soi revient à anticiper que ce que l’on s’apprête à entreprendre va marcher, ou a des chances raisonnables de marcher, parce qu’on se sent capable de le mener à bien, en faisant face aux obstacles imprévus ou problèmes qui pourraient surgir ».

Avoir confiance en soi, c’est donc croire en ses capacités.

• Pour Will Schutz dans son livre : L’Élémént Humain. Comprendre le lien entre estime de soi, confiance et performance. Paris : InterEditions.
« L’estime de soi est le coeur de chaque personne, le centre d’où émerge toute créativité, motivation et travail productif ».

L'importance de l'enfance :

L’enfance :

  • La confiance en soi est l’expression dans le monde, dans les actes et dans les relations interpersonnelles, d’un moi stable, construit dans l’enfance et renforcé par les successions d’expériences positives et de difficultés surmontées. C’est le signe d’une claire conscience et d’une bonne image de soi.

La confiance, c’est la « foi avec ». On parle de se fier à quelqu’un ou à soi-même. Se fier, se confier, c’est s’en remettre à, c’est aussi baisser la garde, exposer sa vulnérabilité à la puissance de l’autre.

  • La confiance en soi se forge également très tôt par l’éducation, la façon dont on encourage l’expérimentation, dont on dédramatise ou relativise les échecs, dont on récompense les tentatives et pas seulement les réussites.

L’avis de ses parents, l’avis des enseignants (ou responsables hiérarchiques), l’avis de ses camarades de classe (puis collègues de travail) et enfin, l’avis de ses amis. « Au début de la vie, le poids des parents est le plus important. Et même s’il tend à diminuer à l’adolescence, il reste une référence essentielle pour la constitution de deux des principaux piliers de l’estime de soi : l’amour de soi et la vision de soi ».

Conclusion : Si elle est fortement déterminée par les contextes affectifs et éducatifs de l’enfance, en particulier par les bases fondamentales de sécurité affective dans les tous premiers temps de la vie, elle peut également se saisir comme processus actif et volontaire, se conquérir ou se reconquérir, à partir de différentes prises de conscience.

L'indépendance au regard de l'autre :

  • « La confiance en soi est là quand on a compris que tout discours externe sur soi est suspect » (Bellenger, 1994, réed. 2007, p. 55).

    La confiance en soi se construit comme une indépendance au jugement des autres.

    A l’excès, une trop grande confiance en soi peut donner des personnalités dites narcissiques qui ne se fient qu’à elles-mêmes, réfutent tout jugement, s’autorisent tout, surestiment leurs qualités et capacités. On parle alors de « pêcher par excès de confiance ».

Développer la confiance en soi pour avancer librement :

Selon André et Lelord dans L’estime de soi, s’aimer pour mieux vivre avec les autres, l’estime de soi est l’outil de notre liberté et de notre autonomie psychologique. En effet, l’estime de soi permet le respect de soi et engendre de fait le refus de l’irrespect (on devine ici le lien avec l’affirmation de soi). Elle apporte la capacité et la liberté d’agir dans le respect de soi. Elle aide à prendre des risques, à chercher des solutions, à faire preuve de ténacité et de persévérance (on voit devine ici le lien avec la confiance en soi). Elle favorise donc la réussite. Mais, elle est aussi précieuse dans l’adversité. Assurant à la fois une fonction de protection et de réparation.

En outre, André & Lelord (1999) soulignent en effet que les bases de l’estime de soi s’élaborent durant l’enfance, mais qu’elles ne demeurent pas cependant cristallisées à l’âge adulte. En effet, elles continuent d’évoluer et elles fluctuent suivant les événements. Aussi, l’estime de soi est vitale par rapport à l’équilibre psychologique de chacun. « Si elle est positive, elle permet de se sentir bien dans sa peau, de faire face aux difficultés et d’agir efficacement. Par contre, si elle est négative, elle entraîne des souffrances et des désagréments ».

Dans leur livre, L’estime de soi (Paris : Odile Jacob), André et Lelord (1998) citent neuf clés de l’estime de soi réparties sur trois registres :

Clé n°1 : la connaissance de soi

Elle est la première règle en matière d’estime de soi. Elle concerne aussi bien le regard porté sur soi que la manière de se présenter aux autres. Il s’agit de prendre conscience de ses capacités et de ses limites.

 

Clé n°2 : l’acceptation de soi

Accepter ses limites et ses qualités. Le regard et l’écoute de l’autre peuvent y contribuer, la reconnaissance.

 

Clé n°3 : être honnête envers soi

Assumer et accueillir ses émotions et assumer l’envie de changer les situations. Accueillir et ne pas avoir peur de ses émotions.

Clé n°4 : Agir

Pour changer, il est nécessaire d’agir. Le processus peut commencer par une modification progressive du comportement. Les actes sont la gymnastique d’entretien de l’estime de soi. La vie quotidienne offre des objectifs, même modestes, qui, une fois atteints, permettent de ressentir une amélioration de l’estime de soi. La mise en oeuvre du changement passe par la définition, puis la mise en place de stratégies.

 

Clé n°5 : faire taire le critique intérieur

Le critique intérieur correspond à toute la pensée critique adressée à soi-même. Il s’agit souvent d’un discours intériorisé, conséquence des choses entendues enfant.

 

Clé n°6 : accepter l’idée de l’échec

Pour agir, il faut prendre le risque de l’échec. Le coaching peut vous y aider.

Clé n°7 : s’affirmer

L’affirmation de soi est la capacité à exprimer ce que l’on pense. S’affirmer sert également à obtenir ce que l’on veut et à se faire respecter, mais aussi à bien se sentir dans sa peau et donc à développer de l’estime de soi.

S’affirmer nécessite de se respecter suffisamment pour se donner des droits face aux autres personnes. Or, se donner ses droits, c’est prendre le risque de déranger ou de déplaire aux interlocuteurs.

 

Clé n°8 : être empathique

L’empathie est la capacité d’écouter et de ressentir le point de vue des autres, de chercher à le comprendre et de le respecter, même en situation de désaccord. L’empathie authentique est un puissant moteur de l’estime de soi. Attention cependant, une personne en basse estime de soi peut-être très à l’écoute de l’autre au point de s’oublier.

 

Clé n°9 : s’appuyer sur le soutien social

Le soutien social est constitué de l’ensemble des relations avec les personnes de l’entourage et de l’aide qui en est retiré. Il est constitué de l’ensemble des relations que nous entretenons avec les personnes de notre entourage (intimes, collègues, camarades, connaissances), et de l’aide que nous en retirons. Il est composé de quatre ingrédients le soutien d’estime (on sait que tu es quelqu’un de bien) ; le soutien affectif (on est à tes côtés), le soutien matériel (on va t’aider) ; le soutien informatif.

Le soutien social apporte deux nourritures : le sentiment d’être aimé et le sentiment d’être aidé.

Définitions de deux autres auteurs : 
BELLENGER, L. (1994). La confiance en soi. Paris : ESF, (2007).

Bellenger définit sept conditions du développement de la confiance en soi en fortifiant « le mental » (sic) :

– savoir relativiser les échecs : prendre une distance lucide, ne pas se renier, rester allié de soi-même.

– Se donner de vrais objectifs : adaptés, mesurables et temporisés.

– S’ouvrir aux autres : rester curieux, ouvert, ne pas s’auto-dénigrer, demander de l’aide, faire confiance.

– Etre combatif : persévérer, oser l’espoir, se fier à ses ressources, relever le défi.

– Faire ce que l’on dit : se responsabiliser, tenir ses promesses, être consistant.

– Se faire son idée à soi : développer le libre arbitre, autonomie de pensée.

– Se préparer : répéter et s’entrainer, hygiène de vie, soin du corps et du mental

MUCCHIELLI, R. (1980). La confiance en soi. La Personnalité, n°1-2. Paris : PUF.

Cet auteur met en avant cinq éléments constitutifs de la confiance en soi :

– la connaissance de soi : l’évaluation avant l’action.

– L’unité du moi : pour compter sur soi, il faut être un, non dissocié, ne pas avoir peur d’un autre soi en soi.

– L’affirmation de soi : soutenir tranquillement un point de vue autonome.

– La foi en son avenir personnel.

– La résistance aux chocs, aux déceptions, aux frustrations, la résilience.

Même si l’estime de soi n’explique pas toute la singularité, la complexité d’un individu et son parcours, elle a une influence sur son équilibre global et les dimensions de sa vie. Nous avons vu l’importance d’une estime de soi positive pour cultiver un bon relationnel, assumer pleinement son autonomie, décider et vivre un projet de vie professionnel et personnel. 

Nous espérons que cet article vous permettra de voir plus clair dans les différentes définitions et composantes qui influent, selon nous, sur la confiance en soi.

 Beau chemin à vous !

Adrien Marciano

PLAN et ACCÈS :

Adresse du cabinet : 20 rue de la coquille 31500 Toulouse

• A 15-20 minutes à pied du métro Jolimont

• Sortie périphérique n°16 « soupetard – balma »

• Stationnement facile

Accès bus 23, 37 et 51

Pour un itinéraire en transports en commun, cliquez ci-dessous :

Adresse du cabinet

20 rue de la coquille, 31500 Toulouse

Utilisez ce formulaire pour prendre contact :

15 + 2 =